La souffrance (ou le deuil) pourrait être imagée comme ceci :
Dans une boîte, il y a une boule. Dans cette boîte, il y a aussi un «bouton-douleur”.
Au départ, la boule est gigantesque. Il est presque impossible de bouger la boîte sans que la boule frappe le “bouton-douleur”.
La boule s’agite d’elle-même et frappe le “bouton-douleur” encore et encore, réveillant chaque fois la souffrance.
Impossible de contrôler la boule, la douleur est vive!
La souffrance peut sembler interminable…
Cependant, avec le temps (et avec l’auto-compassion), la boule rétrécit.
Elle frappe de moins en moins souvent le “bouton-douleur”, mais quand elle le touche la douleur est la même.
Peu à peu, il est possible de mieux vivre même s’il est toujours possible que la boule frappe le “bouton-douleur” au moment où on ne s’y attend pas…
Et toi, à quoi ressemble l’intérieur de ta boîte en ce moment?
Comment pourrais-tu imager la ou les boules qui s’y trouvent?
Même si c’est inutile, parfois on tente de se protéger de cette douleur. De quelles façons tente tu de retenir la boule de frapper le “bouton-douleur”?
Connais-tu la ou les sources de ta souffrance?
On dit parfois que seul le temps peut alléger la souffrance.
Cependant, ce que l’ont fait de ce temps peut aussi contribuer à nous faire sentir de mieux en mieux.
Tu pourras trouver des astuces sur cet autre article concernant l’AUTO-COMPASSION!
image couverture @Tompumford